Le vélo, un moyen de transport banal en Italie
Décidément, les italiens font preuve de capacités d’adaptation qui m’étonnent : le vélo est (re)devenu le moyen de transport normal dans les centres des villes de la Plaine du Pô. De vastes zones piétonnes sont ouvertes aux cyclistes, tandis que les véhicules à moteur qui ne disposent pas d’une autorisation spéciale y sont purement et simplement interdits.
Dans la plaine du Pô
Cette fois-ci, nous avions décidé de passer quelques jours autour de Bologne et Ravenne. Puis la veille de notre départ une amie nous a dit que c’était quand même dommage de ne pas consacrer un peu de temps à Urbino, si bien que nous avons ajouté cette destination improvisée à notre programme et que nous avons dû renoncer à visiter la ville de Bologne (ce sera pour une prochaine fois !). On ne peut trop en faire en quatre jours seulement. Nous n’avons pas regretté ce choix, j’aurais l’occasion de vous parler de la très belle cité d’Urbino dans un prochain article. A part Urbino, nous avons donc séjourné à Ravenne puis à Ferrare, deux cités historiques de la plaine du Pô, non loin des célèbres stations balnéaires de Rimini et de ses environs sur l’Adriatique. Je reviendrai aussi sur les superbes mosaïques de Ravenne qui motivaient notre voyage.
Villes à taille humaine … et sans voitures
Laissez-moi évoquer ces centre-villes où il fait bon musarder, faire du shopping, s’attarder à une terrasse de café pour partager un spritz ou à celle d’un gelateria pour y déguster une de ces incomparables glaces italiennes.
A Ravenne et à Ferrare, comme à Vérone ou à Parme lors de précédents voyages, nous avons parcouru la ville à pied pour trouver les monuments que nous souhaitions visiter ou seulement pour flâner et nous imprégner de l’ambiance. Un plaisir toujours renouvelé que d’arpenter une ville inconnue sans but précis en restant sensible aux « premières impressions ». Ce serait bien prétentieux de dire que nous pouvons connaître une ville en 2 ou 3 jours, parfois moins ! Mais nous pouvons quand même voir et ressentir certains aspects de la ville. Pour Ravenne et Ferrare, nous avons rapidement goûté leur aspect à la fois paisible et animé. L’absence de voitures et de scooters y est pour beaucoup, le vélo est omniprésent ! Piétons et cyclistes sont néanmoins respectueux les uns des autres si bien qu’il n’est nul besoin de prêter une attention particulière aux vélos avec lesquels on partage la chaussée. A Lucca (voir l’article sur cette belle ville de Lucques), au début de cette année, nous avions loué un vélo à notre tour pour éprouver l’intérêt et surtout l’attrait de ce mode de transport pour des touristes.
Des vélos pour tous et pour tous les usages
Des vélos, on en voit de toutes sortes depuis le vieux « biclou » qui semble avoir été extirpé du garage de l’arrière grand-père jusqu’au VAE (vélo à assistance électrique) le plus sophistiqué, en passant par le vélo de ville élégant ou le VTT à tout faire. Ils sont souvent équipés de sièges pour les enfants à l’avant ou à l’arrière et possèdent les porte-bagages, paniers et sacoches nécessaires aux activités quotidiennes de tout un chacun.
Quant aux usagers des vélos, c’est vraiment tout le monde : du jeune enfant à la dame âgée et quelle que soit la condition sociale. C’est vraiment un moyen de transport adapté pour chacun et fort démocratique. On se sert du vélo seul, en famille ou en groupe, pour se déplacer, se rendre à son travail, pour faire ses courses ou du shopping, pour aller au spectacle, … avec la tenue adaptée à chaque circonstance. Il en ressort une grande diversité des usages et des usagers des vélos à laquelle nous ne sommes plus guère accoutumés dans le sud-est de la France qui bénéficie pourtant de conditions climatiques aussi favorables que l’Italie.
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Le vélo est une manière si agréable de découvrir une ville…
En effet Lady M. Merci pour ta visite.
Dans les grandes villes, le scooter est aussi un bon moyen (expérimenté à Rome pour ma part).
Merci pour cette jolie balade à vélo. SylvieLeeloo
Et merci à toi de venir te balader du côté de mon blog. Bise.
Seuls les vélos et les piétons devraient être autorisés à circuler dans nos belles villes ! Tout le monde serait gagnant 😉 ! Merci pour ton article !
Oui Michel, au moins dans quelques centres protégés ! Merci pour la visite.
La vie est plus belle à vélo!
En deux-roues de façon générale. Je reviens de trois jours à Rome : le scooter, même à deux, y est bien adapté.
Personnellement je préfère marcher, mais au quotidien pour se rendre au travail, prendre le vélo en ville est la meilleure alternative à la voiture. En espérant que cela se démocratise aussi en France.
Le commentaire de la dernière photo m’a bien fait rigoler!
Dans mon dernier job juste avant la retraite, je n’avais que quelques kilomètres à faire en vélo pour rejoindre le pied de la Tour Suez à la Défense dans laquelle j’avais mon bureau : un vrai plaisir par temps clément ! Sauf le jour où j’ai retrouvé le soir mon vélo sans selle : obligé de rentrer à la maison en danseuse. C’est le seule fois où le trajet m’a paru long !
Merci Vincent de ton passage sur le blog. J’ai utilisé le vélo à Paris pendant quelques années, notamment pour aller travailleR d’abord dans le quartier de la Madeleine, puis à La Défense. J’en ai conservé un très bon souvenir : pourquoi en ville s’encombrer d’une voiture et encombrer les rues ?
Pas de pollution, exercice physique et belles images… Vive le vélo !
Une adepte de plus, bravo Nathalie !