Extrait de la série « Traces d’Elle » – Alain

L’année 2024 a été riche et chargée en expositions, celles que nous avons vues comme simples visiteurs, mais surtout celles auxquelles nous avons eu la chance de participer en tant qu’exposant. Ce sont ces dernières que je souhaite évoquer.

Photo d’une rue de Londonderry de la série « Chronique d’un peuple » de Mo

Pour un photographe amateur, comme nous le sommes Mo et moi, se pose toujours la question de savoir comment montrer notre production photographique au delà du cercle restreint des autres photographes de nos clubs photo.
Il y a diverses possibilités : les réseaux sociaux, les livres photo, les diaporamas et… les expositions.

Sur les réseaux sociaux (RS), Facebook et Instagram principalement, on peut poster ce qu’on veut, quand on le veut, à condition bien sûr de respecter les règles édictées par les géants de l’internet. On y recueille des « likes », parfois des commentaires de nos amis Facebook ou Instagram. Réactions agréables à recueillir, mais pas toujours sincères, et si les commentaires sont plus intéressants, ils ne contribuent pas souvent à instaurer un véritable échange artistique ou technique entre l’auteur et le visiteur.

Depuis deux ans nous nous sommes orientés vers les expositions organisées par des associations ou des clubs photo. Ce sont des expositions éphémères pour le temps d’un week-end, de 9 jours ou d’un quinzaine. Elles accueillent un large public d’amis et d’amateurs de l’art photographique, source de découverte d’auteurs, de belles rencontres et d’échanges fructueux.
Nous avons eu la chance de pouvoir exposerMo et moi, à titre individuel, des séries photos lors de trois manifestations au cours de l’année ; il faut, en effet, passer le cap de la sélection pour pouvoir exposer.

Le Festival Photo de Mouans Sartoux nous a accueillis en mai pour sa 36ème édition. Mo a présenté une série sur l’Irlande du Nord, « Chronique d’un peuple » tandis que je dévoilais mes « Indiscrétions nocturnes ».

Mo devant sa série sur l’Irlande du Nord à Mouans Sartoux
Extrait de la série des « Indiscrétions nocturnes »

La première édition du Festival PhotoBiot consacré à la street photo, en octobre nous a permis d’accrocher la série « Orgosolo, quand les murs parlent… » de Mo et « Éclats de Burano » dont je suis l’auteur.

Les murs du village sarde d’Orgosolo, thème de l’exposition de Mo

Pour le Festival FotoVar en novembre, j’ai présenté ma série personnelle et intimiste « Traces d’Elle », tandis que Mo proposait à nouveau sa série sur l’Irlande du Nord avec les traces persistantes de la guerre civile qui a longtemps déchiré cette partie de l’Irlande.

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